Dans le quartier de St-Job, à Uccle, se déploie depuis 50 ans un projet d’habitat et de vie inédit.
Tout a débuté en 1974 par la rénovation – sur fonds propres essentiellement – de bâtiments abandonnés et en partie en ruines mis à disposition par la Commune.
Depuis, cet ensemble offre un cadre de vie ouvert et structurant à des adultes présentant des fragilités mentales, neurologiques ou psychiatriques, leur permettant de développer leur autonomie au fil de moments partagés aux côtés de leurs pairs et d’accompagnateurs volontaires.
C’est aussi un relais de citoyenneté, de solidarité et de convivialité qui s’inscrit dans la vie du quartier et de la Commune par une implication active au quotidien : aide aux voisins qui le nécessitent, participation aux évènements du quartier (Rue aux Jeux, festival de musique Montagne en Sons, projet de portraits de quartier Nous sommes St-Job, parcours d’artistes, Foire annuelle de St-Job…).
Ce dimanche 15 septembre 2024, un groupe de voisins et d’amis de la Communauté Montagne de St-Job a décidé de fêter ses 50 ans ( https://fb.me/e/zV65fJ41a ) pour célébrer la richesse que l’existence et la pérennité de ce projet leur apportent.
L’occasion pour vous de découvrir ce projet hors cadre, son modèle, sa philosophie, son action et son avenir, et de vous faire peut-être le relais de cette initiative solidaire etcitoyenne atypique.
Vous êtes chaleureusement invité.e à prendre contact avec :
– Arnaud Bergeot, coordinateur de la Communauté Montagne de Saint-Job :
communaute.saintjob@gmail.com
0470 018 185
– Isabelle Detry, coordinatrice du collectif des amis et des voisins pour les 50 ans :
50anscommunaute@gmail.com
0494 30 70 20
« Le souffleur de feuilles » : un livre qui incite à la réflexion, à l’action
Plaidoyer pour la vie sauvage
Trop chaud, trop sec. Les images associées à l’enfièvrement de la planète nous sont désormais familières alors qu’une autre crise tout aussi dramatique – l’érosion de la biodiversité –, passe sous le radar. Les signaux sont moins perceptibles sauf qu’il n’y a plus d’insectes écrasés sur nos pare-brises ! Ce qu’on ne voit pas, n’existe pas… La prise de conscience collective se fait dès lors attendre.
Or, la biodiversité n’est pas qu’un enjeu pour les amoureux de la forêt et des oiseaux. La Nature fournit l’oxygène que nous respirons, l’eau que nous buvons, les combustibles qui nous chauffent et permettent nos déplacements, les produits de la terre qui nous nourrissent. Rajoutez-y la fertilisation des sols, la pollinisation des cultures ou encore le fait que la végétation est notre meilleure alliée pour nous adapter au changement climatique.
La préservation de la biodiversité nous concerne tous, elle est vitale. En partant de cette évidence, plusieurs citoyens ucclois se sont mobilisés, décidés d’agir sur le terrain des idées. Chacun selon ses connaissances et compétences, en fonction de son vécu, avec un souci commun : sensibiliser. La réserve naturelle du sud de Bruxelles, le Kinsendael, a servi de point de départ. Mais le monde animal et végétal ne pouvant être mis sous cloche, nos « enquêteurs » quittent rapidement leur biotope et élargissent la réflexion : quel est notre rapport aux autres « vivants » ? Qu’induit la fragmentation des habitats ? Faut-il raviver la notion de « servitude » ? Quel rôle pour les défenseurs du bien commun ? L’agroécologie, est-elle la solution aux maux de l’agriculture ?
Grâce aux regards croisés des auteurs – de l’ingénieur agronome aux juristes en passant par le psychothérapeute, le journaliste et les philosophes – le lecteur trouvera des clés pour mieux appréhender ce défi crucial : l’extinction du vivant. L’un des grands mérites du recueil au titre intriguant, Le souffleur de feuilles , est son côté accessible – écriture journalistique, nombreuses illustrations, touches d’humour… – et le fait d’offrir arguments et matière à réflexion à la « Résistance citoyenne ».
À Bruxelles, ils sont en effet de plus en plus nombreux à se dresser contre la bétonisation à outrance, à plaider pour une ville vivable : autour de la friche Josaphat, au champ des Cailles, dans la vallée du Vogelzangbeek, au marais Wiels… Tous ces « insoumis » pourront s’identifier à la conclusion du texte d’Olivier De Schutter : « C’est dès à présent, et d’abord par les mobilisations locales, que la redéfinition de notre rapport à la nature doit commencer. »
1 Paul De Gobert, Olivier De Schutter, Benoît Dumont, Isabelle Stengers, Thérèse Verteneuil, etc. (préface de Vinciane Despret), Le souffleur de feuilles – La biodiversité n’est pas un luxe, elle est vitale, éditions Couleurs livres, 128 pages, automne 2022. Vendu en librairie ou à commander à : marcschmitz2804@outlook.com
http://users.skynet.be/boisdeverrewinkel/mobilite/
Tous les Ucclois – et pas seulement ceux du sud de notre Commune – devraient prendre connaissance de ce site remarquablement bien conçu, très complet, et qui fourmille de renseignements instructifs.
Son auteur – Olivier Koot – a réussi à présenter de manière limpide, avec des critiques quand c’est nécessaire, et même en illustrant son propos, la problématique des déplacements à Uccle, que ce soit en bus, en tram, en train, en voiture, à vélo, à pied, + une section sur les extensions immobilières imminentes au sud d’Uccle pour attirer l’attention sur leurs conséquences prévisibles sur la mobilité.
Existe-t-il un instrument similaire aussi bien réalisé ailleurs dans Bruxelles ?