HIPPODROME

REVOIR LE PROJET DRÔHME PLUTÔT QUE LE PRASS !

Nos lecteurs savent à quel point l’ACQU se soucie de l’avenir du site de l’hippodrome de Boitsfort (situé essentiellement sur Uccle).
A l’origine, après avoir fort bien restauré les bâtiments à l’abandon, le Gouvernement a concédé l’exploitation des lieux à une société privée pour y créer un parc de loisirs mixtes combinant 5 types d’activités : sport – culture – nature – pédagogie – détente.
Tout ceci pour que ce parc soit ouvert « à un grand nombre d’utilisateurs sans discrimination d’âge ou de condition sociale » et « à des conditions raisonnables pour les parties payantes » (du site).

Pour que l’exploitant s’y retrouve financièrement, il peut y exercer quelques activités commerciales de faible importance et en rapport avec l’activité principale de parc.

Mais l’exploitant a surtout voulu développer des activités commerciales importantes, des « événements », pour mieux rentabiliser sa concession.
Pour ceci il lui faut du parking pour beaucoup de voitures.
Et depuis le début, il est soutenu à 100% par le Gouvernement.

Il se fait qu’actuellement un grand espace (7.200 m2) sert de parking mais sans le moindre permis et surtout dans une zone forestière ne permettant pas de parking (sans parler de la pollution possible de la nappe phréatique d’où est pompée l’eau d’alimentation).
Le Conseil d’Etat a régulièrement annulé les permis octroyés.

Qu’à cela ne tienne : pour permettre à « son » concessionnaire d’arriver à ses fins, ne voilà t-il pas que le Gouvernement veut changer les règles : pour ce faire, il entend retirer la zone en question de la protection forestière pour la placer en zone d’équipements collectifs, ce qui permet du parking. Et tant qu’à faire, la porter à 10.700 m2 pour y permettre environ 500 voitures. C’est indispensable pour une exploitation résolument commerciale des lieux (fêtes privées et pour des sociétés – cocktails – mariages – théâtre – apéros géants - dîners pour près de 500 personnes…)
C’est pour empêcher cette entourloupe que l’ACQU se bat aux côtés d’autres associations pour que le Gouvernement respecte sa propre législation et ne la modifie pas « sur mesure », sans compter qu’une modification de la règle ici servirait de précédent pour d’autres endroits.
A ce stade, la question n’est donc pas de déterminer combien de places de stationnement seraient nécessaires, mais de maintenir la règle qu’on ne construit pas en zone forestière.

Voici donc l’avis que l’ACQU a envoyé (cliquez sur l’icône pour le consulter :