Article paru dans la Lettre aux Habitants n°73, septembre 2012.
Le renard vit désormais à nos côtés. L’homme et le renard peuvent cohabiter pour peu qu’ils établissent des relations de bon voisinage. Cela implique de connaître goupil, ses besoins, son mode de vie, ses habitudes alimentaires, en un mot son écologie et de pouvoir prendre les dispositions adéquates. Ce que vous lirez dans cet article est à la fois sociétal, scientifique et pratique. |
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RÉSUMÉ
Le renard n’est pas l’ennemi de l’homme mais un allié
qui élimine les charognes, chasse les rats et autres
rongeurs et évite la propagation des maladies que
ceux-ci pourraient diffuser. Autant que les humains,
il ne fera d’effort pour trouver sa nourriture que si
on ne lui en offre pas à portée de museau, ne dédaignant
pas nos poubelles et nos poulaillers, nous imposant
des mesures de protection pour éviter de lui
offrir ces repas faciles.
Contrairement à certaines idées, le renard vivant en
région bruxelloise n’est pas vecteur de maladies. En
zone urbaine, si des maladies sont transmises à
l’homme, la contamination se fait principalement via
les chats. Ces derniers ont d’ailleurs autorité sur le renard
qu’ils dominent. Goupil reste prudent et fuit devant
chats, chiens et humains. L’homme et le renard
peuvent donc vivre côte à côte, en bons termes, et
comme dans de nombreuses grandes villes européennes,
telle que Londres, se croiser de plus en plus
souvent dans les rues…mais en maintenant toujours
une respectueuse distance.
Marc De Brouwer