LES PLANS DE DÉPLACEMENTS SCOLAIRES

EN GUISE D’INTRODUCTION :

L’ACQU a organisé une rencontre de directeurs ou responsables mobilité d’établissements scolaires d’Uccle pour parler des Plans de Déplacements Scolaires en leur faisant rencontrer différents acteurs qui participent à leur mise en œuvre. Cette réunion s’est tenue la matinée du mardi 24 octobre à la salle Boetendael et a rassemblé une trentaine de personnes.

L’idée était donc d’inciter les directions d’établissements scolaires situés sur le territoire d’Uccle de se confectionner un Plan de Déplacements Scolaires (PDS), cet outil qui vise à créer, dans chaque école, les mesures appropriées pour aboutir à une gestion durable des déplacements.

Trois objectifs sont recherchés : (1) sensibiliser les élèves et leurs parents à la mobilité ; (2) améliorer la sécurité et la qualité de vie sur le chemin de l’école ; (3) changer les habitudes de déplacements en réduisant l’usage de la voiture et donc rendre les élèves plus autonomes dans leurs déplacements.

Les PDS existent depuis 2006 et sont destinés à tous les établissements (fondamental – primaire – secondaire). Actuellement, près d’un tiers des établissements ucclois en ont un.

La 1ère démarche était de s’assurer le concours de Bruxelles – Mobilité, c’est à dire l’administration régionale de la mobilité, de la commune d’Uccle, ainsi que d’une des deux asbl (Coren ou Good Planet Belgium) chargées par Bruxelles – Mobilité d’aider à la réalisation des PDS. Et pour convaincre les établissements qui n’ont pas encore de Plan, rien de tel que de demander à ceux qui en ont de venir témoigner. Cette manière de travailler permet d’expliquer par la pratique quelles sont les difficultés pour aboutir mais aussi quels sont les bienfaits d’un pareil Plan. Les exemples concrets sont plus convaincants que les explications théoriques.

L’étape suivante consistait à inviter les directions d’établissements scolaires à assister à une réunion au cours de laquelle les uns et les autres se sont exprimés, certains en posant des questions et d’autres en y répondant grâce à leur expérience. Un des intervenants a relaté une enquête toute récente sur la pratique du vélo pour se rendre à l’école.

Monsieur Marc Decastiau, directeur de l’école St-Joseph Boondael présente avec enthousiasme les différents projets initiés. photo : ACQU

Ne nions pas qu’il y a plusieurs freins à la confection d’un PDS. Tout d’abord les directeurs et les professeurs sont déjà surchargés de travail ; alors passer encore du temps à voir comment les élèves pourraient arriver à l’école … ! Ensuite ils ne voient pas comment concrètement s’y prendre et craignent de toute façon de ne pas arriver à un résultat. C’est pour répondre à de pareilles objections qu’une réunion pouvait montrer son utilité.

Les textes qui suivent résument brièvement ce qui s’est dit.

Globalement, du côté « négatif », on peut en retenir que l’investissement au cours de la 1ère année n’est pas négligeable, qu’il ne faut pas se lancer seul dans l’aventure mais s’impliquer à plusieurs (direction ou professeurs, parents d’élèves, élèves des classes terminales), qu’il n’y a pas une
formule toute faite qui peut servir à tous les établissements, ne serait-ce que parce que chaque établissement est situé dans un environnement géographique déterminé, qu’il compte beaucoup ou peu d’élèves, etc…

Mais le côté « positif » est quand même gagnant ! Même des écoles situées en zone très urbanisée arrivent à un résultat encourageant. C’est le recours au vélo qui est le plus souvent cité. Bien mieux : demander le concours d’élèves se révèle essentiel : ils ont plus de temps que leurs professeurs, sont souvent demandeurs en la matière et ils connaissent bien leur quartier ; sans parler de leur valorisation.

Si notre travail aboutit à la création de quelques PDS, il aura été utile.
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20 mars 2018