Article paru dans la Lettre aux habitants n° 70, décembre 2011.
Chers lecteurs,
Chers sympathisants,
Au fil des derniers numéros de notre revue trimestrielle La Lettre aux Habitants, chacun a pu observer l’importance toujours plus grande accordée au thème de la mobilité.
Nos dernières assemblées générales annuelles ont également suscité parmi vous un nombre croissant de réactions sur ce thème. C’est parce que nous savons tous que cette problématique oriente fondamentalement nos vies à tous les niveaux : notre santé, nos relations sociales, notre profession, notre image personnelle, l’avenir de nos enfants et de la société en général.
La Belgique compte de nombreux niveaux de pouvoir qui peuvent influencer les décisions en matière de mobilité : les niveaux fédéral, régional et communal. Cela implique une politique cohérente et volontariste très complexe. Néanmoins l’ACQU ne baisse pas les bras et veut agir là où elle peut faire entendre sa voix.
Ainsi, nous profiterons des élections communales d’octobre 2012 pour porter le débat auprès de ceux qui solliciteront notre confiance pour une nouvelle législature de 6 années.
A l’approche du précédent scrutin de 2006, nous avions publié en 2004 un livret intitulé La Mobilité à Uccle : Proposition en faveur d’un projet de ville et de déplacement durable. Cet important travail de réflexion, suggérant par la même occasion certaines interventions concrètes, avait pour but d’influer autant que possible sur l’adoption, cette année-là par les autorités uccloises, du Plan Communal de Mobilité.
A l’époque (2006), nous nous étions montrés déçus des mesures finalement adoptées. En 2009, soit à mi-mandat, nous faisions encore le point sur la mise en œuvre de ce plan (voir notre Lettre n° 60). Nous n’étions pas plus enthousiastes. Aujourd’hui, la fin de la législature approche. Quatre démarches nous paraissent devoir être entreprises :
– 1. Évaluer comment le plan com- munal (que nous jugions « minimaliste » et manquant d’ambition) a été réalisé sur le terrain.
– 2. A partir de l’évolution de la situation dans la commune et
des changements de mentalité en cours, redéfinir les principes directeurs qui guident notre action et les concrétiser en termes de revendications claires et concrètes, planifiées sur la période 2012-2018.
– 3. Diffuser nos conclusions.
– 4. Interpeller les formations politiques et les acteurs de la vie publique, les inviter à débattre et prendre position, et communiquer leurs points de vue
auprès de la population.
Dans cette perspective, le groupe Mobilité de l’ACQU a soumis en novembre dernier un questionnaire détaillé à ses comités et antennes de quartier, ce qui a permis de tenir, le 13 décembre, une première rencontre de réflexions ; les constats et propositions ont pu être confrontés.
En fonction de l’avancement des travaux, nous inviterons les comités et antennes membres, ainsi que d’autres associations et toutes les personnes intéressées, à une seconde soirée de débats avant que le conseil d’administration n’adopte définitivement les positions présentées.
Bernard Jouret Denys Ryelandt