Le survol de Bruxelles
Article paru dans la lettre aux habitants n°88 Juin 2016
Dernière minute avant la mise sous presse :
Le vendredi 10 juin 2016, Madame Frémault, Ministre
de l’Environnement, a réuni avec le Ministre-
Président M. Rudy Vervoort, les Bourgmestres
des 19 communes, ainsi que les associations de
défense des citoyens dans ce dossier.
Madame la Ministre a alors annoncé avoir introduit,
devant le Tribunal de première Instance de
Bruxelles, trois « actions environnementales » en
justice, à savoir :
- 1. une action réclamant l’allongement de la nuit
(de 6h à 7h du matin) pour tous les Bruxellois. - 2. une deuxième action réclamant la suppression
de la « route du Canal » pour les communes situées de part et d’autre du Canal ; - 3. enfin, une troisième action visant à soulager
l’Est de Bruxelles, touché par le « virage à gauche ». - 4. Les trois actions en cessation sont chacune
assorties d’une requête de paiement d’une
astreinte de 150.000 euros par jour en cas de
non suivi.
La majorité des bourgmestres présents, ainsi que
les associations présentes ont annoncé soutenir
ces actions.
La Commune d’Uccle, par son échevin Monsieur
Cools représentant Monsieur De Decker, était
présente à cette réunion. Rappelons que le Bourgmestre
d’Uccle a approuvé avec les 18 autres
Bourgmestres de la Région Bruxelles-Capitale,
lors de la Conférence des Bourgmestres en octobre
2015, une motion demandant, entre autres,
de considérer que :
- l’aéroport de Bruxelles a une « vocation d’aéroport
urbain dont les activités sont régulièrement
diurnes » ; - de confirmer le principe du non-survol des
zones densément peuplées, tout le territoire
bruxellois étant considéré comme une zone
densément peuplée ; - et aussi de fixer une période de nuit de 22h
à 7h, au cours de laquelle les décollages et
atterrissages seraient interdits, sauf exceptions
légales.
Quant aux associations, elles ont fait remarquer :
- que Paris avait interdit le survol de la capitale
française, par mesure de sécurité, en-dessous
de 2.000 mètres - et que déjà maintenant, il serait peut-être opportun
de fixer une limite annuelle au nombre
de vols à Zaventem.
Espérons que soient enfin prises les bonnes
mesures pour mettre un terme à ce dossier qui
n’arrête pas d’empoisonner les Bruxellois.
Xavier Retailleau
Administrateur
5 juillet 2016