Article paru dans la Lettre aux habitants n° 62, décembre 2009.
Espérons donc que l’ensemble de nos mandataires politiques le comprennent enfin et se décident à réellement les promouvoir ! Car, c’est vital, comme l’a exposé Georges INGBER dans son excellent article « Réchauffement et survie de la planète – De Kyôto à Copenhague », paru dans notre dernier numéro et que vous aurez peut-être lu. Le présent petit texte y vient en complément sur l’aspect spécifique des ÉCONOMIES à faire dans ce domaine. Celles-ci concernent, il faut le préciser, les problèmes tant d’éclairage que de chauffage et de transport.
Compétents sur cette question, de nombreux experts, tout comme plusieurs journalistes connus de la presse belge et française et, entre autres, l’actuel secrétaire d’Etat français Luc CHATEL, nous le répètent : « Les économies d’énergie constituent le meilleur moyen pour prévenir le changement climatique, elles doivent devenir un véritable secteur économique. Demain, les pays qui seront les plus sobres en énergie seront les plus compétitifs ». Mais il est, aussi, affirmé avec raison que : « L’énergie du futur, ce sera le courage politique ! ».
A ce jour, nos politiciens semblent réticents à parler simplement d’ « ÉCONOMIES d’énergie ». Croient-ils peut-être plus « sexy », comme le fit remarquer récemment le journal Le Monde, de parler « efficacité énergétique » et/ou de recommander une technologie plus savante, celle des énergies « alternatives » ou « renouvelables » ? En fait, il faudra les deux : les économies ET les technologies d’avenir.
Les premiers concernés, c’est nous, « simples » citoyens, qui devons dorénavant être attentifs au moindre de nos gestes touchant à la consommation d’énergie. L’article précité a donné quelques exemples d’actions possibles à cet égard. Pensons, notamment, aussi à éviter tous les gaspillages, petits et grands, que nous commettons parfois sans nous en rendre compte ; ou encore, lors de nos achats alimentaires, à éviter, si possible, les denrées ayant nécessité de longs trajets en camion, avion ou bateau. C’est donc bien une mentalité à acquérir et à laquelle nous n’avons pas été habitués. Il nous faut en prendre conscience et y réfléchir ; c’est important.
Et surtout, ne croyons pas que c’est « revenir au Moyen-Âge » ! Une vie plus sobre n’est pas une vie nécessairement moins heureuse. Au contraire, même.
Parallèlement à ce qui précède, nos gouvernants devront absolument imposer aussi des ÉCONOMIES d’énergie au monde des administrations, des entreprises publiques et privées, du commerce (que de vitrines restant fortement éclairées jour et nuit !), des écoles officielles et libres, etc. Que de gaspillages commis là encore !
Il existe, on le voit, un important potentiel à ce sujet dans de nombreux secteurs et l’on conçoit bien qu’il y ait effectivement à cet égard une obligation de courage politique de la part de nos décideurs…
Mais, de grâce, éteignons toujours les lumières là où elles brûlent inutilement !
Jacques NIFFLE