L’ACQU est née début 1974 ; la raison principale de cette constitution était la nécessité de fédérer les Ucclois contre le projet de construction du Ring Sud de Bruxelles ; c’est en grande partie grâce au combat mené par l’ACQU que la population d’abord et le monde politique ensuite ont été sensibilisés aux problèmes de destruction de l’espace urbain, de mobilité, de convivialité, et qu’en définitive le Ring Sud n’a pas été construit dans Uccle. Le constat dressé était que notre système démocratique n’impliquait pas les habitants dans les choix politiques relatifs aux problèmes liés à notre cadre de vie.
De groupement de fait, l’ACQU s’est transformée en asbl le 8 novembre 1977.
L’action de l’ACQU s’est ensuite étendue aux domaines de l’urbanisme au sens large, à la propreté publique, à la protection des espaces verts, à la circulation routière, à la sauvegarde des intérieurs d’îlots, bref à tout le domaine environnemental.
Au fil du temps, il est apparu que la force des habitants est grande et que s’ils se manifestent les autorités politiques en tiennent compte. C’est la démocratie participative, la citoyenneté responsable.
Pour y aboutir, l’ACQU a créé
– 1) un périodique trimestriel – la LETTRE AUX HABITANTS
– 2) une radio locale – RADIO 1180
– 3) un site INTERNET
Enfin, pour garantir une unité de vue et préciser ses objectifs, l’ACQU a rédigé une charte des valeurs qu’elle entend défendre ; chaque comité qui souhaite devenir membre doit y souscrire formellement.
Une caractéristique d’Uccle est la diversité des milieux sociaux et culturels : il y a des quartiers riches et peu peuplés qui sont comme des villages, des quartiers relativement aisés, des quartiers peu favorisés et très habités. Ce manque d’homogénéité rend parfois plus difficile l’action de l’ACQU.
Globalement, le public visé et touché est très large. Ceci tient à la nature des objectifs poursuivis et aux différents moyens d’action : périodique trimestriel, radio locale hebdomadaire, site internet.
Si l’action de l’ACQU concerne essentiellement Uccle, il arrive qu’elle déborde les limites de la Commune, comme quand il s’agit du combat contre l’incinérateur de Drogenbos, de la circulation dans le Bois de la Cambre, quand sont soumis à enquête publique le PRAS, le PRD, le PDD, le RRU, …
L’ACQU est membre de Inter Environnement Bruxelles, tout en en étant totalement indépendante, que ce soit pour son activité, son fonctionnement ou son financement.
De même, certains administrateurs de l’ACQU sont actifs dans d’autres associations comme celles qui prônent l’usage du vélo, des transports en commun, etc….
L’ACQU tire ses ressources financières :
– de subsides annuels de la Communauté française et de l’IBGE
– des cotisations des membres
– de dons qui, s’ils sont d’au moins 40 € par an, sont déductibles dans le chef des donateurs puisque l’ACQU est reconnue par le Ministère des Finances comme institution attachée à la protection de l’environnement.
– de l’abonnement à son périodique.
Tout cet argent permet à l’ACQU de couvrir les postes essentiels de son budget qui sont la rémunération de son permanent et le coût de son périodique.
Il y a 9 administrateurs dont certains consacrent près de la moitié de leur temps à l’action de l’ACQU et peuvent presque être considérés comme des permanents bénévoles. Certains examinent – seuls ou avec des habitants concernés – des dossiers soumis à enquête publique, d’autres veillent – avec l’aide ponctuelle de collaborateurs extérieurs – à la réalisation du périodique.
En outre, grâce à la subvention de la Communauté française, un permanent a pu être engagé à mi-temps ; il aide grandement à la réalisation des objectifs de l’association.
Enfin, il y a des personnes qui prêtent bénévolement leur concours à la réalisation de certaines activités ; ce sont le plus souvent des spécialistes ou des personnes qui sont intéressées par un sujet précis (architecte, ornithologue, juriste, climatologue, expert en sylviculture, en circulation routière …) ; leur concours est précieux car ils peuvent donner des conseils ponctuels et contribuer par leurs articles à la qualité du périodique.
Il y a 20 membres effectifs, le plus souvent des groupements de fait, ainsi que 11 antennes de quartier, ce qui signifie des personnes - relais. Tous sont mentionnés en dernière page de la LETTRE AUX HABITANTS. Tous sont indépendants de tout parti politique.
Elle est diversifiée puisqu’elle vise tout ce qui relève de l’environnement compris au sens large du terme. Les principales thématiques d’action concernent l’urbanisme, la mobilité et l’écologie. Une 3ème thématique y est liée : c’est la sensibilisation des habitants.
Outre le site internet, le moyen de communication principal de l’Association est sa Lettre aux Habitants, publiée trimestriellement à 10.000 exemplaires et distribuée par des bénévoles à travers la commune d’Uccle. Plus d’info ?