Le survol de Bruxelles donne lieu depuis plusieurs
années à des débats et à des décisions politiques qui
inquiètent les habitants, sans parler des multiples
procès qui ont déjà eu lieu.
En effet, le débat politique tourne autour de
l’opposition entre, d’une part le développement des
vols au-dessus et autour de Bruxelles, et d’autre part
la nuisance « bruit » que subissent les habitants,
qu’ils soient de la ville ou de la périphérie.
Mais qu’en est-il des véritables conséquences d’un
développement à outrance du transport aérien sur
l’environnement ?
« Oublier » ces autres nuisances c’est, nous semble-t-il, appliquer tout simplement la politique de
l’autruche et reporter à plus tard les véritables
problèmes.
Certes, en sa séance plénière du 16 avril 2014, le
Parlement européen a adopté le « Règlement relatif
à l’établissement de règles et procédures concernant
l’introduction de restrictions d’exploitation liées au
bruit dans les aéroports de l’Union, dans le cadre
d’une approche équilibrée, et abrogeant la directive
2002/30/CE ». (Notons que ce texte a été adopté par
545 voix pour, 124 voix contre et 4 abstentions sur
les 766 membres. Il y avait 66 absents ; voir sur le site
« votewatch »).
Malheureusement, à la lecture des textes, on peut
douter d’une amélioration quant à la diminution du
bruit car il semble que toutes les recommandations
adoptées concernent, en priorité, le volet
économique du problème, et minimisent tous les
autres aspects, à savoir : la santé et la sécurité des
habitants dans un contexte de développement
durable.
Sans entrer dans les détails du texte, on peut résumer
ainsi certains articles de ce Règlement :
Xavier Retailleau
Administrateur